11/11/2009

Orinateurs !!

Non, ce n'est pas ce que vous croyez...

Même si c'est à pisser de rire, il ne s'agit pas d'une aberration de traduction, d'un mauvais usage ou d'une recréation pour désigner une pissotière.

J'ai juste fait une faute de frappe...

Je passe tellement de temps sur mon ordinat'heur que j'en viens aux mains...
Jeux de mains, jeux de vilains, c'est bien connu.
Et qui s'y frappe, s'y pique.

Pour y remédier et pour arrêter de raconter des histoires décousues,
je mettrai dès demain (aux deux mains) un dé pour reprendre mon ouvrage...

Et je remettrai un d aux orinateurs rencontrés au fil du texte,
les orinateurs de bureau et les orinateurs portables ne devant guère trouver d'amat'heurs...

02/08/2009

Stup'heure et tremblements

C'est que le départ pour le pays du soleil levant est tout proche maintenant...
Et voilà notre traduct'heure tourmentée...

  • Supportera-t-elle de n'avoir que du temps libre ?
  • Ne va-t-elle pas confondre les horaires de shinkansen avec d'éventuelles livraisons de dossiers ?
  • Saura-t-elle s'habituer aux bains de foule après ces journées solitaires ?
  • Avec autant de gadgets technologiques à portée de main, ne va-t-elle pas être tentée de travailler, si ce n'est qu'un peu ?
Enfin, elle est quand même de bonne hum'heure ...

Les vacances, ce sera surtout Lost in translation...

26/07/2009

Musée des horr'heures (2)

" Un homme à la mer... ", s'écrit notre relect'heure...
En plein milieu d'un tableau des investissements...
C'est forcément une traduction qui s'est échouée (a échoué ?) ...

Isle of Man (XX%)

- " Vous me faites p'heure... ", me direz-vous.
" Ça n'aura quand même pas été traduit par...
Non ?! Pas possible !! "
- " Si ! "

Elle figure bel et bien dans la mémoire de traduction du client l'
Île de l'Homme !!!

Et de mémoire d'homme, on n'avait rarement vu pareille horr'heure...

08/06/2009

Néologisme involontaire...

Qui a dit que finance et traduction financière ne pouvaient pas être, un peu tout au moins, créatives ?

Bien sûr, me direz-vous, côté système financier, il y a largement de quoi mettre en doute, voire incriminer, les créations des modèles fous des dernières années qui ont abouti à la situation que l'on connaît...

N'empêche que le sect'heur publie - et par suite, je traduis - encore largement...

Ainsi, dans un paragraphe décrivant un ratio de valorisation comme "neither cheap or expensive", je me prends à tapoter, sans même avoir eu le temps de transposer entièrement mon idée (à savoir "à un niveau ni cher, ni bon marché"), "à un niveau bon marcher" (qu'il me faudrait sans doute réécrire "bon mar-cher" pour que le néologisme puisse être entièrement correct)... Voilà comment s'emmêler le clavier ou mettre la charrue avant les mots...

Cela dit, l'err'heure de frappe est humaine et peut même s'avérer plutôt créat'heure
...

03/06/2009

Musée des horr'heures (1)

Nous sommes en décembre 2008. Une irréductible traduct'heure résiste encore et toujours aux ignominies et autres aberrations linguistiques. S'attelant à la révision d'états financiers traduits de l'anglais, elle se met dans tous ses états lorsqu'elle rencontre ceci :


(...) are identified by an asterisk (*) in the table below.
(...) sont identifiés par un astérix (*) dans le tableau ci-dessous
.

En plus, dans un paragraphe qui parle du risque de taux d'intérêt...

Pour un peu, ça finirait en rixe entre traducteur et relectrice (trix ?)...

Depuis quand Astérix sert-il de marqu'heur ???

06/05/2009

Heure-use de vous retrouver...

À lire le dernier billet, on dirait que j'ai passé une année à la plage...
Ça n'est pas tout à fait le cas, même si la proximité de l'Atlantique me le permettrait...
D'autant que c'est souvent le clavier qui finit sur la plage, et non l'inverse...
Heureusement, l'été revient et peut-être pourrais-je vite ré-arborer ce slogan...

Il faudrait quand même trouver de bonnes raisons à cette désertion...

Ça pourrait être les 4 saisons de la traduction (en été, je traduis - avec un peu de plage quand même -, en automne, je traduis - avec quelques cueillettes quand même -, en hiver, je traduis - avec quelques boules de neige quand même -, au printemps, je traduis toujours - avec quelques bouquets quand même -)...

Ou alors serais-je devenue moins loquace, comme je le suis parfois face au texte source...
Comme aujourd'hui où je semble avoir économisé des "mots de traduction" pour pouvoir les réinjecter dans ce billet (parce que, sinon, où je vais les chercher, moi, les mots pendant ou après l'effort...).

Ainsi, le texte source disait : "Se caracteriza por tener una vocación de permanencia en el tiempo y por devengarse el pago mensualmente"

Et " j'éconotraduisais " : " Cette carte est permanente, avec paiement mensuel "
Et des mots économisés de la traduction, naissait ce billet...

À bon entend'heur(e)...